La sélection En Famille débarque dans les programmes du FIPADOC pour cette édition 2020, avec la volonté d’ouvrir le programme du festival à un jeune public.
Quel film documentaire aller voir avec des enfants ? C’est pour tenter de répondre à cette question que l’équipe du FIPADOC a imaginé la sélection En Famille, qui fait son entrée dans le programme du festival cette année 2020. L’objectif est d’ouvrir la fête à un public plus jeune, à partir de huit ans, et de tenter de lui inculquer le goût du documentaire. Ou comment de véritables histoires racontées peuvent enrichir l’univers créatif des plus jeunes, les mettre à distance des héros de fiction qu’ils côtoient habituellement au cinéma.
« L’année dernière, plusieurs familles sont venues nous voir et nous ont demandé des recommandations sur des documentaires à partager avec des enfants, et nous n’avions pas trop de réponses à leur apporter », reconnaît Anne Georget, la présidente du FIPADOC. « C’est pour cela que l’on a voulu mettre en place cette sélection En Famille, qui met en valeur les films appropriés à un jeune public ». Car c’est bien de ça qu’il s’agit. La sélection En Famille ne présente pas des documentaires réalisés spécifiquement pour les jeunes et enfants, mais des œuvres accessibles à ce public, projetées en outre le mercredi et le weekend, pour coller aux emplois du temps des scolaires.
De l’amitié, des animaux, des fous volants
L’équipe du FIPADOC s’est donc penchée sur des documentaires susceptibles d’intéresser le jeune public, des films qui peuvent parler aux enfants. La sélection, variée, contient des films français comme étrangers, produits ces deux dernières années, et qui abordent des thématiques diverses, du terrorisme à l’héritage nazi en passant par le voyage et l’exploration. Des histoires « d’amitié, de famille, d’animaux, de fous volants », comme le promet le programme du festival. L’occasion aussi de mettre à l’honneur la création locale, par la projection d’un court-métrage en début de séance. Ainsi, Il n’est jamais trop tard, imaginé et réalisé par « l’atelier petits cinéastes » lors du dernier Txiki Festival à Biarritz.
Une sélection qui rend Anne Georget particulièrement « fière ». Un coup de cœur ? Green Boys, d’Ariane Doublet, qui conte la rencontre entre Alhassane, dix-sept ans, d’origine guinéenne, réfugié dans un petit village au bord de la mer en Normandie et Louka, treize ans, garçon du village. Une histoire d’une « incroyable douceur », qui « dépeint toute la beauté de la relation » qui s’installe entre les deux garçons.
Le coup d’envoi de la sélection En Famille sera donné mercredi, avec trois petits bijoux : Anbessa, ou l’histoire d’un petit garçon éthiopien qui rêve d’un monde entre légendes ancestrales de la forêt et modernité technique et technologique ; Surf the Line, sur un projet fou de surf dans le ciel, et Objectif Pôle Sud, sur la folle expédition du français Matthieu Tordeur entre l’Antarctique et le pôle Sud.
Maÿlice Lavorel
bien vu d’intégrer le jeune public ! bravo !!
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