Avec The Heart is a Drum, le réalisateur suédois Jacob Frössén honore la mémoire du défunt batteur de Kraftwerk, La Düsseldorf et surtout NEU!, injustement tombé dans l’oubli.
Le nom de Klaus Dinger ne vous rappelle rien ? C’est bien normal. À moins d’être membre de la secte étrange des Amateurs de Krautrock, il est tout à fait commun d’ignorer le nom de ce pilier du rock expérimental allemand.
Un documentaire intime sur un génie méconnu.
D’un chagrin d’amour suédois à l’art comme raison d’être, le documentaire retrace la vie et la carrière de l’inventeur du « Motorik », style de frappe mécanique et entêtant caractéristique du Krautrock.
Celui qui voulait « célébrer la douleur de vivre » a révolutionné la manière d’appréhender la batterie. Un battement simple, martelé comme si « on roulait tout droit », sans jamais s’arrêter. Après avoir quitté NEU! en 1975, Klaus Dinger a continué à inventer, et a même trouvé le succès populaire avec La Düsseldorf dans les années 80.
Cet hommage amplement mérité, narré par Kim Gordon (bassiste de Sonic Youth, ndlr.) donne la parole à ses anciens compagnons de Krafterk et NEU!, mais aussi à ses héritiers derrière les fûts, tel Stephen Morris, batteur de Joy Division et de New Order.
Simon Guichard
P.-S. : Les films suédois ne se montent pas en kit.
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